Monsieur William Delannoy, maire de Saint-Ouen a décidé que Darius n'ira pas à l'école, et ce malgré l'intervention du Défenseur Des Droits.
Explications...
Antennes Scolaires Mobiles:
Depuis décembre 2015 Darius se rend deux fois par semaine, comme une trentaine d'autres enfants du bidonville de la rue Ardoin, dans les Antennes Scolaires Mobiles. Les enseignants de ces classes mobiles dispensent les fondamentaux des compétences linguistiques et scolaires dans le but de préparer les enfants à la scolarisation, avec pour objectif prioritaire une inscription en école ordinaire.
Cependant, aucun contact n'a pu être établi avec la municipalité, qui est restée muette malgré les différents courriers adressés au maire et à son adjointe déléguée à l'Education.
Demande d'inscription:
Le 23 mai 2016, Elena se présente à la mairie de Saint-Ouen pour inscrire son fils de 8 ans à l'école, accompagné d'un médiateur scolaire de l'Aset 93, vaccins à jours, documents d'identité, et domiciliation en main. La réponse est claire: la mairie refuse l'inscription au motif que la famille est domicilié au CCAS de Saint-Ouen (Centre Communale d'Action Sociale).
Dès le lendemain, la famille saisi le Défenseur des Droits.
Depuis, la mairie ne donne pas suite aux injonctions d'inscrire Darius à l'école. En effet, après une première demande téléphonique et deux courriers officiels, le maire reste sur sa position.
« Si nous scolarisons les enfants, ce sera un argument de plus pour les associations de s’opposer à cette évacuation », commente William Delannoy dans le journal Le Parisien.
Refuser l'inacceptable:
La défense du maire n'est pas acceptable, non pas au regard d'une prétendue morale, mais au regard du droit. Tous les enfants présents sur le territoire français ont le droit et le devoir d'aller à l'école, et ce sans exception aucune.
Personne ne peut empêcher une mère de vouloir le meilleur pour son fils. Elle se bat et se battra jusqu'au bout pour permettre à son fils d'avoir une vie meilleure, n'en déplaise à Mr Delannoy.
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